
Une loi dont l’entrée en vigueur était longtemps attendue par le ministre de la santé allemand, Jens Spahn, interdit officiellement les thérapies de conversion pour les mineur.e.s dans le pays. Le projet de loi avait initialement été présenté au Bundestag par le ministre en novembre, suite à une commission sur les thérapies de conversion menée en juin 2019.
La loi a été soumise à un vote et est entrée en vigueur jeudi dernier. Elle prône l’interdiction de conduire, d’offrir ou de publiciser les thérapies de conversion à des mineur.e.s. Le projet de loi avait été critiqué puisqu’il ne proposait pas de bannir la conduite, l’offre ou la publicité de ces thérapies aux jeunes adultes entre 18 et 26 ans. Les contrevenant.e.s risquent des amendes salées et des peines de prison. Les parents et les gardien.ne.s forçant leurs enfants à suivre ces thérapies pourront aussi faire face à des poursuites judiciaires pour avoir manqué à leur devoir de diligence.
Bien que le ministre aurait préféré bannir complètement ces thérapies pseudoscientifiques, il a choisit de prioriser la protection des mineur.e.s pour que le projet de loi puisse tenir le coup en cour et devenir loi. Jens Spahn rappelle que « le terme ‘thérapie’ est fallacieux » , puisque « l’homosexualité n’est pas une maladie. » Effectivement, ayant pour but de réprimer l’orientation ou l’identité sexuelle des personnes y participant, ces thérapies de conversion, de réorientation sexuelle ou de réorientation identitaire, ont été longuement critiquées pour les dommages psychologiques et physiques qu’elles engendrent.
Selon les information de Deutsche Welle
Correction par Anne Goulet
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